Traitement de la chute de cheveux et calvitie à Nantes
Médecine esthétique
Traitement de la chute de cheveux et calvitie
Docteur Chhuor
La perte de cheveux est un motif très fréquent de consultation. Chez les hommes, la calvitie peut apparaître tôt : environ 1 homme sur 4 est concerné dès 30 ans, et plus de 60 % après 50 ans. Elle commence le plus souvent au niveau des tempes et du front, puis progresse vers le sommet du crâne, en laissant intacte la couronne de cheveux.
Cette évolution progressive peut être difficile à vivre. On estime qu’environ 10 % des hommes souffrant de calvitie ressentent un véritable mal-être psychologique et recherchent un traitement efficace contre la chute de cheveux.
Les femmes sont également touchées, même si les causes sont différentes (changements hormonaux, carences, stress…). La perte de cheveux féminine est parfois plus diffuse mais peut, elle aussi, impacter la confiance en soi.

Pourquoi perd-on ses cheveux ?
Traitement de la chute de cheveux

Une chevelure normale comporte entre 150 000 et 300 000 cheveux. Chaque cheveu pousse en moyenne d’1 cm par mois, et il est tout à fait naturel d’en perdre 50 à 100 par jour.
La croissance des cheveux suit un cycle de vie bien défini, composé de 4 phases :
- Phase anagène (croissance) : dure 4 à 6 ans, période pendant laquelle le cheveu pousse activement.
- Phase catagène (transition) : quelques semaines, la croissance s’arrête.
- Phase télogène (repos) : environ 3 mois, le cheveu reste en place mais ne pousse plus.
- Phase exogène (chute) : le cheveu tombe naturellement pour laisser place à un nouveau.
Ce cycle explique pourquoi la perte de cheveux quotidienne est normale. Cependant, lorsque la chute devient plus importante ou anormale, on parle alors d’alopécie ou de calvitie, et une consultation peut être nécessaire.
Les causes de la calvitie
Traitement de la chute de cheveux à Nantes
La calvitie (ou alopécie androgénétique) est la cause la plus fréquente de perte de cheveux durable. Elle concerne environ 5 % des hommes dès 20 ans et plus de 40 % après 40 ans. Elle est liée à une sensibilité génétique et hormonale à la dihydrotestostérone (DHT), une hormone masculine qui fragilise progressivement le follicule pileux.
Cette alopécie débute le plus souvent par le recul de la ligne frontale au niveau des golfes, puis s’étend progressivement vers le sommet du crâne, tandis que la couronne reste préservée.
L’évolution est décrite par la classification de Norwood-Hamilton chez l’homme et la classification de Ludwig chez la femme.
Une prédisposition familiale (père ou grands-parents chauves) ou une pilosité corporelle abondante peut être un facteur aggravant.
7 stades de la classification de Norwood-Hamilton, utilisée pour décrire l’évolution de la calvitie masculine :

Pas de perte de cheveux significative. Ligne frontale normale, parfois un léger dégagement des golfes temporaux.
Début de recul de la ligne frontale au niveau des tempes (golfes fronto-temporaux), formant une légère calvitie en “M”.
Recul plus marqué des golfes, calvitie fronto-temporale évidente. C’est le premier stade considéré comme une calvitie clinique. C’est souvent à ce stade que la greffe de cheveux commence à être envisagée.
Le front et le sommet du crâne commencent à se dégarnir simultanément, avec un amincissement au milieu. La bande de cheveux séparant ces deux zones commence à rétrécir.
Les zones frontale et du vertex s’élargissent et se rapprochent. La bande chevelue qui les sépare s’affine.
Les zones chauves frontale et du sommet (vertex) se rejoignent, il n’existe plus de bande de cheveux qui les sépare. Mais on retrouve encore une couronne de cheveux assez large sur les côtés et l’arrière du crâne.
C’est le stade terminal : la calvitie est quasi complète sur le dessus et le sommet. Il ne reste qu’une fine couronne basse de cheveux sur les côtés et la nuque. La zone donneuse est donc très réduite, ce qui rend les greffes plus difficiles ou limitées.
Stade I : éclaircissement léger au niveau de la raie centrale.
Stade II : élargissement progressif de la raie, cheveux clairsemés.
Stade III : perte marquée sur le sommet, avec cheveux très fins.
Certaines alopécies temporaires peuvent être liées à :
- Stress, choc émotionnel, deuil, dépression
- Chirurgie avec anesthésie générale, accident ou traumatisme
- Carences alimentaires (fer, zinc, vitamines)
- Régimes stricts ou végétariens mal équilibrés
Dans ces cas, les cheveux repoussent généralement en quelques mois après correction de la cause.
D’autres pertes de cheveux abondantes surviennent après :
- Chimiothérapie ou radiothérapie
- Exposition à des toxiques (arsenic, thallium)
- Certains médicaments : anticoagulants, antidépresseurs, corticoïdes, contraceptifs, bêtabloquants, traitements thyroïdiens ou anticholestérol.
Les causes endocriniennes (maladies de la thyroïde, diabète, maladies surrénaliennes) peuvent également provoquer une alopécie, généralement réversible avec le traitement adapté.
Enfin, certaines causes cicatricielles entraînent une perte de cheveux définitive : brûlures, accidents, cancers cutanés, dermatoses inflammatoires (lichen, lupus, sclérodermie…).
Avec l’âge, après 50 ans ou à la ménopause, les cheveux deviennent plus fins, clairsemés et fragiles. Les cheveux blancs résistent moins bien aux agressions extérieures (UV, pollution).
Chez la femme, la perte de cheveux touche surtout le sommet du crâne et la raie médiane, avec une chevelure qui s’éclaircit progressivement mais une ligne frontale préservée. Elle est souvent aggravée par :
- troubles hormonaux (kystes ovariens, ménopause)
- chirurgies gynécologiques (ablation des ovaires ou de l’utérus)
- contraceptifs oraux inadaptés
- grossesses répétées et allaitement
Un bilan sanguin hormonal est souvent utile pour préciser l’origine.
Les traitements médicaux de la calvitie
Traitement de la calvitie à Nantes

Les médicaments « anti-chute »
Ces traitements sont surtout prescrits aux hommes, car la plupart sont contre-indiqués chez les femmes. Leur objectif est de ralentir la chute des cheveux et de stimuler la repousse capillaire, à condition que les follicules pileux soient encore présents.
Sur des zones totalement dégarnies (sans follicules), ils sont inefficaces.
Les effets nécessitent une prise prolongée (plusieurs mois à plusieurs années). À l’arrêt du traitement, la chute reprend en quelques mois.
Le Minoxidil (2 % ou 5 % en lotion, 10 % sous forme de Trioxidil)
- Permet une repousse dans 30 % des cas et un ralentissement de la chute dans 30 % supplémentaires.
- Application biquotidienne (matin et soir) sur le cuir chevelu.
- Effets secondaires possibles : irritations locales, chute transitoire plus marquée au début.
- Chez la femme : seule la formule à 2 % est autorisée.
Le Finastéride (1 mg/jour par voie orale)
- Indiqué chez l’homme de 18 à 40 ans, avec une alopécie modérée.
- Après 2 ans de traitement, on observe une repousse légère à modérée dans 60 % des cas.
- Contrairement aux traitements topiques comme le Minoxidil, il agit de manière systémique en inhibant l’enzyme 5-alpha-réductase, responsable de la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), l’hormone impliquée dans l’alopécie androgénétique.
- Limites : effets secondaires sexuels (baisse de libido, troubles de l’érection, baisse de fertilité) dans environ 15 % des cas, parfois état dépressif ? ce qui explique la prudence de certains médecins à le prescrire. ce qui explique la prudence de certains médecins à le prescrire.
- Contre-indiqué chez la femme.
- À l’arrêt, la chute reprend.
Les traitements médicamenteux sont inefficaces sur vous ?
Leurs effets s’estompent trop vite ?
La Mésothérapie est une technique EFFICACE et DURABLE contre la perte de cheveux !
Mésothérapie pour traiter la calvitie
Traitement de la chute de cheveux à Nantes
La mésothérapie du cuir chevelu consiste en des micro-injections directement dans la peau pour prévenir la chute de cheveux ou traiter une calvitie débutante. Elle agit en :
- ralentissant la chute,
- renforçant et restructurant les follicules pileux,
- améliorant la vascularisation du cuir chevelu,
- réhydratant et réduisant les pellicules,
- redonnant souplesse, densité et brillance aux cheveux.
Le taux de satisfaction dépasse 80 %.
Les injections sont réalisées manuellement ou à l’aide d’un injecteur automatique.

Les solutions injectables disponibles
- Cocktails classiques :
- acide hyaluronique non réticulé (hydratation),
- vitamines du groupe B (biotine, acide folique…),
- acides aminés essentiels.
- Peptides biomimétiques (innovation prometteuse) :
- molécules qui stimulent naturellement les follicules,
- reproduites par biosynthèse (ex. Caregen, Corée),
- protocole : 7 séances sur 5 mois,
- effets : relance de l’activité folliculaire, meilleure vascularisation, cheveux plus épais.
Alternative innovante : la méthode HAIRGEN combine peptides, microneedling et lumières LED rouges et bleues.
- Durée : 10 minutes.
- Protocole : 8 séances (1 par semaine).
Indications principales
- Chute de cheveux diffuse (hommes et femmes).
- Cheveux affinés et perte de densité.
- Maintien de la vitalité des greffons capillaires après greffe de cheveux.
Déroulement du traitement
- Réalisé sur cheveux propres et cuir chevelu désinfecté.
- Injections parfois douloureuses, surtout au niveau des golfes frontaux → possibilité de crème anesthésiante ou de froid.
- Séance complétée par une exposition LED pour potentialiser les effets.
- Séances d’entretien : 1 à 2 fois par an selon les cas.
Limites : la mésothérapie n’est pas efficace sur les zones totalement glabres (follicules détruits). Dans ce cas, seule la greffe de cheveux est une option.
Photobiomodulation par LED : une aide pour la repousse capillaire
Traitement de la calvitie à Nantes

La photobiomodulation utilise des lumières LED pour stimuler l’activité des follicules pileux et favoriser la repousse des cheveux. Chaque couleur de lumière a un rôle spécifique :
- la lumière rouge et jaune stimule directement les cellules du follicule et améliore la circulation sanguine locale,
- la lumière bleue possède une action antibactérienne, utile pour assainir le cuir chevelu.
Sous l’effet de ces lumières, les follicules reçoivent plus d’oxygène et de nutriments, ce qui contribue à ralentir la chute et à renforcer les cheveux existants.
En pratique, la photobiomodulation est le plus souvent utilisée en complément de la mésothérapie pour potentialiser ses effets. Lorsqu’elle est pratiquée seule, les résultats sont généralement plus modestes. Pour optimiser son efficacité, il est possible de prévoir 1 à 2 séances LED supplémentaires par semaine.
Compléments alimentaires et hygiène de vie
Traitement de la calvitie à Nantes
Les compléments alimentaires peuvent aider à améliorer la qualité, la texture et l’aspect des cheveux. Leur efficacité est surtout visible dans les calvities débutantes ou lors des chutes saisonnières. Ils ne remplacent pas les autres traitements mais en sont un bon complément, même si leur action reste modérée.
Les nutriments les plus utilisés :
- Acides aminés soufrés (cystéine, méthionine) → renforcent la structure du cheveu.
- Vitamines B et C → stimulent le métabolisme capillaire et favorisent la croissance.
- Oligoéléments (fer, zinc, silicium) → participent à la vitalité des cheveux.
- Oméga 3, 6 et 9 → améliorent l’élasticité et la brillance.
Ils sont disponibles en pharmacie, soit en préparations magistrales, soit en comprimés prêts à l’emploi, plus pratiques à utiliser.

Traitements interdits ou expérimentaux
- PRP (plasma riche en plaquettes) : interdit en France pour la calvitie, la loi proscrivant tout prélèvement sanguin à but esthétique en cabinet médical.
- Cellules souches mésenchymateuses : technique expérimentale basée sur le prélèvement et la réinjection de follicules pileux centrifugés. Pas encore validée scientifiquement.
- Androcur : autrefois utilisé dans la calvitie féminine, il est désormais interdit car associé à un risque de tumeurs cérébrales.
Hygiène capillaire au quotidien
La perte normale est de 50 à 100 cheveux par jour. Le fait de se laver les cheveux ne les fait pas tomber davantage : après plusieurs jours sans shampooing, la perte semble plus importante car les cheveux tombés s’accumulent et partent tous au lavage.
Quelques conseils pratiques :
- Protéger ses cheveux du stress, du soleil, du froid et de la pollution.
- Limiter les shampooings à 4–6 par semaine, avec un shampooing doux au pH neutre (pharmacie).
- Sèche-cheveux : utiliser à température modérée.
- Brosses et peignes : privilégier des modèles non agressifs.
- Éviter les coiffures trop serrées (chignons, queues de cheval).
- Rincer les cheveux après un bain de mer (sel) ou de piscine (chlore).
La greffe de cheveux : traitement chirurgical de la calvitie
Traitement de la calvitie à Nantes

La greffe capillaire est aujourd’hui le seul traitement chirurgical efficace de la calvitie installée, notamment sur les zones glabres et dégarnies. Contrairement aux autres solutions qui ralentissent ou stimulent la repousse, les implants capillaires permettent une véritable repousse de cheveux grâce à la transplantation de follicules pileux.
La greffe peut être envisagée à partir de 35 ans, lorsque la chute est stabilisée. Elle est surtout indiquée à partir du stade V de la classification de Norwood-Hamilton, quand les autres traitements médicaux ne suffisent plus.
Il s’agit toutefois d’un traitement mécanique : des bulbes pileux sont prélevés dans une zone donneuse (souvent la couronne occipitale) puis réimplantés dans les zones dégarnies. Le cuir chevelu restant exposé aux hormones (notamment la testostérone et sa dérivée, la DHT), il est essentiel de poursuivre un traitement anti-chute médical après la greffe afin de préserver le résultat dans le temps.
Idées reçues à corriger
- Couper ses cheveux ne les fait pas repousser plus vite ou plus épais.
- Les cheveux gras ne tombent pas davantage que les cheveux secs.
- L’application de gel, mousse ou laque n’a pas d’effet nocif, sauf en cas d’allergie au produit.
« Retrouver ses cheveux, c’est aussi retrouver confiance et bien-être, grâce à une prise en charge médicale personnalisée. »
Dr Robert Chhuor, Chirurgien